Re: DJOLE, M-X, né env 2017, 15 kg - super chien très affectueux (BELLA) en FA chez Yann (Depart94)

[Candynet]

Yann, cela a été dur d'arriver au bout du texte de vos retrouvailles avec DJOLE.

Je me suis revue avec mes précédents chiens, ce qui me faisait dire dans un message antérieur, qu'il m'était devenu impossible de laisser maintenant mon chien chez le vétérinaire, car comme DJOLE, autant LILI que CHIPIE (nos amours endormis pour l'éternité) ont eu le même comportement que lui.

Lorsque nous avons du laisser LILI en clinique pour une ponction cardiaque en raison d'un épanchement qui comprimait le coeur, elle est restée du samedi matin au lundi après midi....mais lorsque nous l'avons récupérée, elle était hagarde, nous reconnaissant à peine, comme si nous l'avions abandonnée (elle qui était restée auparavant 2 ans en refuge), elle a mis plusieurs jours à comprendre qu'elle était à nouveau chez elle (hélas pour 2 mois seulement).
Quant à CHIPIE avec sa tumeur mammaire, c'était visite véto presque tous les 2 jours à la fin. Tant de peine et tant de stress à chaque fois, qu'au bout de plus de 2 ans, ma douleur est toujours là.

Mais revenons à DJOLE, la bonne nouvelle c'est qu'au moins pendant 9 mois, il va partager à nouveau avec vous les câlins, les jeux, les gâteries et de super moments relax. En plus, pas de dépaysement du à des vacances, mais une vie cool à la maison, avec sa famille 2 pattes et ses copains 4 pattes. Profitez bien des jours à venir, et j'espère que DJOLE avec tout l'amour que vous lui apportez, va se débarrasser de ces vers.

Bon weekend la DJOLE Family.

[Yann]

Ah, je vous avais prévenu que ce serait une lecture éprouvante (insoutenable ?).

Bon...en fait, heureusement que la conclusion est heureuse parce que j'avais vraiment le moral en berne quand je l'ai vu dans cet état. Mon hypothèse est la suivante : certains nez-poilus vivant une situation très stressante mettent en mode pause leur cerveau. On voit ça dans les refuges ou dans les cages de transport : des nez-poilus prostrés qui "préfèrent" ne plus être là où ils sont. Lorsque j'ai été cherché Djole à l'issue de la 1ère hospitalisation, j'avais accompagné l'assistant et je l'avais donc vu dans sa cage : il était blotti contre un bord, il est resté passif et immobile pendant toutes les manipulations (dont le retrait du cathéter) et ne redevenant actif qu'avec la marche. Si c'est bien ce qui se passe, Djole aurait vécu en me revoyant sa peur de l'arrivée dans le lieu. Il ne tremblait absolument pas avant de m'avoir vu Comme si ma présence le "ramenait" et donc la peur avec. C'est sans doute très tiré par les cheveux, mais ces bestiaux étant des cerveaux à pattes...

Je partage les peines que vous avez connues, elles sont terribles. De mon côté ce n'est pas cet épisode qui serait de ce niveau dramatique : j'ai fait venir Djole pour lui éviter des souffrances extrêmes et il n'a pas été maltraité à Maison-Alfort. Nos moments terribles ce furent la piqûre de Jules par un frelon en plein bois, le malaise qui s'en est suivi, son port sur des kms avant d'être secourus par des bûcherons et son transport (inutile, il s'est rétabli dans la voiture) en clinique ; le malaise de Jules, qui s'évanouit en venant vers moi chercher secours, en raison d'un antibiotique qu'il ne supporte pas ; le cancer de la patte de Jules apparu énorme du jour au lendemain et pour lequel un gros morceau de muscle a du être retiré. Et ça c'est ma peur de tous les jours : voir réapparaître cette cochonnerie sur mon Primus si fragile.

Oui, c'est ça, nous allons profiter d'être ensemble. Peut-être des expéditions à Fontainebleau pour faire découvrir la forêt à Djole et divertir J&J et la petite, mais le thème sera bien farniente (ai-je dit quelque part que tous mes nez-poilus sont des adeptes de la grasse-matinée ?), jeux et petites balades. Mon objectif étant que Djole ait abandonné ces peurs à l'issu de l'été : d'ici 15 jours il pourra retrouver le jardin en liberté et nous reprendrons les jeux ; je veux parvenir à faire du corps à corps cet été. Si j'y parviens ce sera gagné.

Merci de vos vœux

[ericv44]

Les prochaines échéances : dans un mois, on vérifie l'absence de microfilaires (et donc l'efficacité du Milbemax) et dans 9 mois on fait un test PCR pour vérifier l'absence de vers adultes.

concernant le milbemax ou equivalent:

j'ai eu ce conseil d'Andréa la bénévole qui aide à Bella. C'était pour Nina et après quelques renseignements, Nina fait une cure de 10 jours tous les mois.
J'ai lu quelque part que Yann s'inquiétait des effets secondaires de ce traitement. Cela peut servir à tous ceux qui ont des chiens malades.

Si vous ne le savez pas déjà, c'est très bien, utiliser le chardon-Marie pour aider le corps  à se détoxifier du traitement qui est fort sur le foie et les reins. J'espère qu'elle va bien en général.
https://www.animauxmignon.fr/le-chardon-marie-pour-les-chiens-et-ses-avantages-prouves-selon-la-science/

[Yann]

Je vais investiguer ça.
Ce serait d'autant plus nécessaire que depuis 1 mois, entre 2 Milbemax, il prend son traitement contre les mycoses.

[Candynet]

Deux mois sans nouvelles de DJOLE.
On dit "pas de nouvelles" "bonnes nouvelles".
Et c'est vrai que DJOLE doit savourer ces deux mois de vacances.
Des caresses à tout ce petit monde.

[Yann]

Merci Candynet de me relancer si gentiment. Depuis 1 mois je prépare un texte de tout les petits évènements pas si petits, mais je n'avance pas. Sans doute trop de choses à faire à l'extérieur. Je m'y suis remis récemment et j'espère aboutir un jour

Je pourrais aussi vous le résumer ainsi : Djole va bien, très très bien, sur tous les plans. C'est un amour de canaille qui a conquis le cœur de tout le monde et qui a ouvert le sien à plus de monde.

Un seul bémol à tout cela : on devait me livrer un nez-poilu de 5 ans et je me retrouve avec un chiot

À bientôt, ici, pour développer tout cela [merci encore du coup de pied où il fallait]

[nathalie95]

"C'est un amour de canaille qui a conquis le cœur de tout le monde "

Je vois que vous êtes tombes amoureux de Djole:D , allez vous l adopter ou est il toujours en FA

[Yann]

Notre intention initiale était de devenir une famille d'accueil réelle : un tremplin pour des adoptions par d'autres foyers de chiens adaptés à la vie avec les bipèdes.

Évidemment, bien sûr, je n'ai pas choisi le bon loustic pour cela : Djole est orienté uniquement humain et il est fou-dingue de ceux qui s'occupe de lui.

Bref, il est ou est devenu joueur, drôle, décomplexé (presque), attentif à nous, doux avec mon bébé, infiniment câlin, prêt à tout tant qu'on est à ses côtés, indifférent (totalement) aux humains avec lesquels il ne vit pas, ...

Il y a un mois, il a découvert que je ne vivais pas seul et il est devenu également proche de mon mari. Presque du jour au lendemain, après 3 mois : "Tient, tu vis là aussi, toi ?". Résultat : suis plus seul à dire "il est tout de même drôlement gentil ce bétail".

Vous voyez le dilemme ? Voilà comment nous allons le résoudre :
En mars 2023, Maison-Alfort le déclarera débarrasser ou non de sa dirofilariose.
S'il ne l'est pas : pas d'option, on poursuit et on soigne.
S'il l'est : deux options
- il existe toujours une tension avec mes deux nez-poilus et dans ce cas, il devra partir ... ou en tout cas nous chercherons un foyer définitif et je préconiserais qu'il soit chien-unique (mais je ne crois pas que ce soit une condition impérative)
- il n'existe plus de tension (et notamment, Jay a cessé d'avoir peur de lui car Djole a cessé de croire que toute excitation = préparation de la guerre) et j'aurais la joie de transformer son passage en séjour définitif.

Ma ligne de conduite était la même quand le 2ème est arrivé : je vis avec des chiens pour les rendre heureux, pas pour qu'ils vivent une adversité au sein de leur foyer.

C'était long ? En tout cas, vous savez tout. Autant vous dire que le départ du Petit Bonhomme serait très très douloureux (et je ne vous parle pas de ma fille qui, au réveil, n'a d'yeux que pour lui, qui est le seul à m'accompagner dans sa chambre)

[Candynet]

Merci Yann pour ces très bonnes nouvelles de DJOLE, bienheureux de vous avoir trouvé.

"Un seul bémol à tout cela : on devait me livrer un nez-poilu de 5 ans et je me retrouve avec un chiot "


Super, car au moins vous pouvez profiter de toute son évolution, en somme comme pour un chiot...et de plus lui a recommencé sa nouvelle vie à zéro, pouvant se débarrasser progressivement de sa vie antérieure de galère.

Pas de souci, je vais être patiente pour attendre le petit ou le grand résumé des aventures de DJOLE.

Et puis en lisant votre dernier commentaire, j'ai comme l'impression que vous risquez de devenir "une mauvaise famille d'accueil" comme nous par le passé, quand nous avons accueilli, pour une autre association, Lili, labrador, en FA pour 15 jours, et quelques mois plus tard covoiturée  Chipie (croisée Berger des Pyrénées), bizarre toutes deux ne sont jamais reparties de chez nous..... Craquage complet, les loulous savent y faire quand ils se sentent bien quelque part et y trouvent respect et amour.

Caresses à DJOLE, JAY et JULES.

[hermine74]

Idem chez moi, impossible de voir repartir un animal... sauf pour un qui avait pris en grippe notre vieux chien, mais avec la chance de l'avoir donné à des amis très proches. Jamais je n'aurais pu être FA, même si je sais qu'il en faut. Longue vie à Djole dans votre famille.

[Yann]

Il est temps que je reprenne le clavier. L’été touche à sa fin et aura apporté à Djole un début d’émancipation et une explosive joie de vivre.

Sur le plan des deux fronts de santé :

La prise de sang réalisée le 11 juillet, 30 jours après la 3ème injection d’Immiticine, a montré la disparition des formes microfilaires des dirofilaria. Maintenant, on sait que le traitement n’est pas un échec : la présence des microfilaires aurait entraîné une nouvelle prescription de Doxycycline car cela signifierait que les adultes continueraient à pondre.

La prochaine prise de sang de contrôle aura lieu en décembre (180 jours après la 3ème injection d’Immiticine). Toujours pour vérifier l’absence de microfilaires. Si le résultat est bon, ce sera la dernière étape avant la vérification de l’absence de vers adultes par test PCR, en mars 2023. C’est alors que Djole pourrait être déclaré guéri.

Le côté sinistre de l’affaire c’est qu’entre décembre et mars, des formes larvaires qui avaient dépassées le stade micofilaire mais n’étaient pas adultes lors des injections auront pu le devenir...il faudrait alors recommencer le protocole...avant que ces nouveaux adultes ne se mettent à pondre.

En ce qui concerne la dermatologie, l’état est fluctuant : depuis qu’il est chez moi, Djole s’est cassé 3 griffes ; il lui est arrivé de se ré-intéresser à ses coussinets (mais pas depuis août) mais c’est sans commune mesure avec la situation à l’arrivée et il suffit de lui demander de cesser pour qu’il s’interrompe (peut-être s’agit-il à ce stade d’une habitude persistante ?).

Mais le plus étrange est son pelage : d’une semaine sur l’autre, il a le pelage le plus doux qui soit, puis un pelage rêche et plein de pellicules. Je ne parviens à repérer de facteurs externes de ces changements. Heureusement, pour la gestion de mon stress, que Jules-le-Premier nous a fait des choses similaires pendant ses deux premières années chez nous.

Maintenant, le grand vrac de la vie quotidienne :

Désormais il n’y a plus que le couché nocturne qui distingue Djole des deux autres (nommés J&J). Il mange dans la cuisine en même temps et la même chose, nous faisons des promenades à trois (j’y reviendrai plus loin) et il a pris sa première douche collective début juillet.

Commençons par le principal : la bouffe. Les questions qui m’ont été posées dernièrement nous ont obligé à reconsidérer notre décision de continuer à le nourrir par croquettes « pour qu’il ne soit pas déstabilisé lors de son adoption ». Nous ne savions pas que le traitement durerait jusqu’en mars 2023 (ou plus!) et que Djole était Djole. Bref, le nourrir distinctement n’a plus de sens. Alors, hop, on monte d’un étage et on se nourrit maintenant par boites.

Et on mange avec les autres, dans la cuisine. Et cela se passe très bien : les sauts et cabrioles ont définitivement disparus. Il a créé spontanément son propre rituel : quand la pose des écueils se fait, il s’assied devant sa place et attend son tour. Bien sûr, les gentils J&J n’ont manifesté aucune mauvaise humeur à sa présence. Djole a compris immédiatement qu’il pouvait s’approcher de l’écueil du dragon mais jamais de celle de Jules.

Évidemment, il lui reste à acquérir la sérénité qui caractérise les deux autres concernant la nourriture, mais ça viendra. Il a déjà compris que cela n’arrivait pas à heures fixes, qu’il ne devait pas devenir anxieux parce qu’il n’avait pas été nourri à tel moment. C’est un bon début.

Nous avons pu faire quelques connaissances avec ses goûts : il raffole des cerises et des mirabelles (comme Jay) ; il est complètement dingue de la compote de cassis mais il n’aime pas les myrtilles ; il aime la plupart des viandes séchées mais pas les oreilles de porc (par contre, quel cirque pour la lui reprendre ; du genre « donner c’est donner !» ; OK, mais ça sent un peu fort…).

Bien sûr je ne surprendrai pas en disant qu’il aime le fromage. Mais il est à noter qu’il l’aime autant que Jules, c’est-à-dire beaucoup, beaucoup, beaucoup très fort.

Début juillet a eu lieu la douche d’été des nez-poilus. Djole s’est donc retrouvé pour la première fois enfermé avec tout le monde dans la salle de douche à attendre son tour. Naturellement tout c’est très bien passé et il a vite capté les petits rituels du moment : se faire gaver de gourmandises, se faire sécher en se frottant contre les bipèdes présents, aller se rouler sur la moquette pour se salir un peu et courir comme un dingue à l’étage pour passer ses nerfs.

Début juillet, toujours, nous avons du trouver un palliatif à notre renoncement aux promenades à Fontainebleau en raison des chaleurs trop élevées. Nous nous sommes résignés aux balades urbaines / bords de Marne autour de chez nous. Il se trouve que les peurs initiales de l’extérieur avaient disparues et que Djole montrait de plus en plus de curiosité envers le grand ailleurs.

Donc, pour le rassurer, les premières promenades ont été collectives. Cela a aidé Djole à percevoir un intérêt à l’existence (contrariantes jusqu’alors) de J&J car notre loustic ne voulait marcher qu’au milieu du groupe, encadré par J&J. C’était franchement drôle. J&J ont été très collaboratifs ; peut-être avaient-ils perçu son stress.

Dès la troisième semaine nous avons commencé des promenades sans J&J et Djole s’est révélé être un vrai djole : marche de rêve. En quelques sorties il a acquis le réflexe de s’asseoir aux passages piétons, de lui même (je peux toujours espérer cela de J&J…) ; les bruits et les objets ordinaires de la ville ne l’effraie plus.

Il est cependant très craintif des grands chiens et … des chats ! De ces derniers il a une trouille paralysante et, avec mon conjoint, il refuse désormais d’emprunter un rue où il a vu un chat lors d’une balade.

Pendant tout l’été, nous avons organisé les tours pour qu’il connaissent le quartier en élargissant peu à peu le périmètre de promenade et nous avons pu vérifier qu’il sait maintenant situer sa maison. Au cas ou.

Au début de l’été, j’avais écrit que mon challenge de l’été serait de faire jouer Djole au corps à corps, afin de faire croître sa confiance envers moi. C’est un échec complet et j’ai du trouver d’autres challenges : en effet, à peine ai-je commencer à jouer sérieusement avec lui que Djole acceptait cette nouvelle forme de relation...et y explosait de joie ! Mais, alors, explosait. À me tourner autour à toute vitesse, à venir sans hésitation à la bagarre, à savoir prendre la main dans la gueule sans exercer la moindre pression, à se mettre sur le dos et faire des cabrioles incroyables ; pour finir toujours par se jeter contre moi pour s’asseoir sur mes cuisses.

Et lors de ces premiers jeux, nous avons pu constater a quel point Djole se porte bien. Il est bourré d’énergie et de muscle. Et il fait des trucs dingues : nous l’avons faire des pirouettes (oui, oui, je suis sérieux) et lorsqu’il court avec excitation, il ponctue sa course de tours sur lui-même.  Et il finit toujours ses tours de la même façon en venant se jeter contre vous.

Puisqu’il fallait trouver autre chose, j’ai donc eu recours à la bonne vieille balle. Et, là encore, cela a pris immédiatement. C’est un coureur de balle exceptionnel et il adore. Il a plus de mal à la rendre...mais avec l’apprentissage précédent du corps-à-corps, cela pimente le jeu.

Petit bémol : la bête va me coûter cher. Le premier jouet était une balle avec une corde, pour pouvoir jouer au tirage : elle ne lui a pas résisté 3 séances. J’ai donc utilisé la balle seule mais Djole est un accapareur : elle est désormais planquée dans le jardin. Je surveille attentivement la deuxième balle …

Un autre jeu a été mis en place : la boule à mastiquer. C’est un jouet dans lequel on place des snacks qu’il faut aller pêcher. Jay en est dingue et Jules refuse se truc de rustre. Djole adore son jouet qu’il conserve en permanence avec lui. Pour l’instant il n’a pas développé de techniques de léchage qui lui permettraient d’accéder aux friandises : il a développé sa propre technique qui consiste à balancer le jouet dans tous les sens, le plus violemment possible, avec le plus de rage possible, jusqu’à l’expulsion des gourmandises. Et il semble que cela réussisse puisque j’ai toujours de l’espace pour en remettre.

Autre jeu déjà ancien maintenant : désormais, lors des cache-caches, Djole ne laisse plus sa part et participe pleinement aux efforts de recherches. Les « je ne sais pas si j’ai le droit d’aller chercher par là » ont complètement disparus et c’est un super pisteur. Du coup, J&J qui jouaient pépères doivent s’activer pour choper quelques prises. Drôle, ça aussi. Là encore, Djole montre son insertion : il a intégré que certaines caches sont tabous et réservées à Jules (principalement la serviette de plage pliée en 36, dont chaque pli contient un snack).

Comme je l’ai écrit récemment, Djole a découvert au cours de l’été que mon mari vit sous son toit, quasiment du jour au lendemain. Il l’ignorait presque complètement auparavant et désormais il lui accorde beaucoup de sentiment. A contrario, alors que jusqu’en juillet Djole partageait avec J&J les moments de repos dans le bureau avec mon conjoint, lors des journées de télétravail, il ne veut plus en entendre parler. Il exige de sortir du bureau pour me rejoindre.

Parce qu’il faut bien le dire, Djole n’est jamais bien loin de moi. Un mètre en général. Certes, les érections titanesques de retrouvailles du matin ont disparues, mais son goût de la proximité et des câlins reste entier. Pendant tout l’été a été ma seconde ombre. Se couchant dans l’herbe quand je jardine ; se couchant à mes côtés quand je suis assis ; marchant à mes côtés quand je marche.

Avec un truc bien à lui lors des balades : lorsque surgit une inquiétude, il me regarde et trouve le moyen de placer son museau dans ma main pour donner un petit coup de langue – « Hé, tu me protégeras, hein ? » – et lors des premiers tours, je rentrais les mains gluantes.

Il se « fige » moins lorsqu’on lui accorde une attention mais cela arrive encore lors des gros câlins. Dans ces moments vous avez l’impression de faire la chose la plus importante qui soit. Et, côté câlins, nous lui faisons tout ce qu’on ne doit pas faire : enlacer, dans son panier, ...mais nous continuons à éviter les caresses sur les zones de dominance parce qu’il y a encore du chemin en matière d’assurance.

Il a acquis le statut de Ouah-ouah préféré de ma fille, qui n’a d’yeux que pour lui. Il faut dire qu’il est le Ouah-ouah du levé, qu’il est toujours à sa proximité et qu’il ne craint pas cela.

Cependant, depuis quelques semaines sont apparues quelques signes d’émancipation et de réduction des craintes : plus de sorties seuls dans le jardin, y compris dans le côté où je ne suis pas ; l’acceptation de faire des balades avec mon conjoint ; des jeux solitaires démarrés de façon autonomes (quand cela le prend, il sort avec son jouet à mâcher pour courir avec lui et je jeter en tous sens dans le jardin) ; la participation à la surveillance du site avec J&J.

Le point sous surveillance reste la relation avec J&J. Nous commençons à soupçonner un problème lié à la gestion du stress/excitation. Tout se passe comme si l’excitation conduisait à l’agressivité ds lors qu’il y a un compère chien à proximité. J’ai renoncé à le laisser sortir vers le jardin en courant avec les autres, qui s’en amusent tant, car son attitude continuait à être hostile. S’il ne sort pas le dernier, il devient menaçant envers celui qui n’est pas sorti.

Pourtant les promenades collectives se passent bien ainsi que les autres moments collectifs (repas, sieste, …) et les jeux que j’initie dans le jardin se font en parallèles avec Jay et Djole, ce qui était impossible au début.

Enfin, j’ai envie de partager quelques singularités de Djole comme ça, à la volée :

Tout d’abord, Djole est un exceptionnel chasseur de mouche. Il est à la mouche ce que le chat est à la souris. Les efforts et les techniques qu’il déploie pour exterminer ses nuisances volantes sont remarquables. Mais attention, c’est seulement pour les éradiquer car une fois hors d’état de nuire, elles sont laissées sur le sol. Cela lui vaut une certaine considération de Jules, qui a une peur psychotique des mouches. La première fois que Djole a déployé ses talents au vu de Jules, ce dernier le regardait totalement abasourdi par ce qui se passait. Les yeux écarquillés, Jules découvrait que ces emmerdeuses volantes pouvaient être combattues plutôt que fuit.

Ensuite, je veux souligner la rapidité avec laquelle Djole acquiert les consignes : position assise lorsque s’ouvre le portail vers la rue ? Facile ! S’asseoir au passages piétons ? Facile ! Ne pas aboyer lors des parties de jeux ? Facile ! Ouvrir les portes ? Facile !

Et puis, Djole a un rappel de rêve. Ou, pour être plus juste, il n’y a pas besoin de le rappeler parce qu’il veut être avec vous. Du coup, je regrette de ne pas l’avoir eu avec moi en Allemagne : il aurait eu des promenades libres en forêt tous les jours.

Et encore, Djole prend des postures que je trouve très touchantes et que je ne savais pas que des nez-poilus pouvaient prendre : quand il attend allongé, il croise ses antérieures et pose sa tête dessus ; dès qu’il le peut, il monte sur mes cuisses pour un câlin.

Je crois avoir fait le tour. Djole a beaucoup changé et bien que des peurs subsistent et se manifestent régulièrement, il est devenu extrêmement joyeux. Il a des comportements de chiot et le jeu est devenu une de ses activité principale : le chien figé ne l’est plus. Pour notre joie.

[Gaby56]

waouhhh ! l'attente n'a pas été vaine ! on a des nouvelles et des anecdotes à foison ! j'adore !!!
merci pour lui

[Yann]

On les aime, hein ?

[Yann]

Voilà qu'avec le sommeil me revient des oublis.

Le premier concerne le déroulement du Pipi de Minuit, qui précède le coucher. Initialement, ce tour de jardin se faisait avec un Jay en liberté et Jules et Djole en harnais. Jules parce qu'il a peur du noir et qu'il faut être à ses côtés pour qu'il pisse avant d'aller se coucher. Djole parce que nous craignions d'avoir à lui courir après en pleine nuit, pour le faire rentrer. Nous avons vite compris que cette crainte était infondée et désormais, comme Jay, il sort libre avec un collier lumineux pour le repérer. Et comme c'est un moment qui lui donne du plaisir, il court partout dans tous les sens et c'est plutôt beau de voir ce feu-follet dans la nuit.
L'intéressant dans l'affaire c'est qu'il est le premier à rentrer dès qu'il m'entend féliciter Jules de sa miction. Pourquoi se précipite-t-il ? Parce que, comme c'est la dernière sortie, on se fait laver les pattes avant d'accéder à la maison...et que donc on en est récompensé.
Tout cela pour dire que Djole accepte toutes les manipulations et que lui laver les pattes comme lui couper les ongles et ergots ne posent aucun problème.

Le deuxième s'inscrit dans la catégorie joie de vivre. Ce mercredi, mon mari est rentré de 3 jours d'absence. Donc mega fiesta d'accueil des nez-poilus. Et voilà que Djole, reproduisant les explosions de joie de Jay, nous a offert son premier zoomie : 2 tours complets de la maison à fond de train pour terminer dans mes bras. Une véritable bombe de bonheur.

[Candynet]

Me revoilà au calme de la nuit, sur le post de DJOLE.
J'avais dévoré l'autre jour votre récit, Yann, sur la vie de DJOLE depuis les dernières nouvelles, mais je viens de relire tranquillou toutes les anecdotes données.
Sur sa santé, bien contente qu'il soit maintenant tranquille jusqu'en décembre et je croise tout pour que la prise de sang de mars 2023 révèle sa guérison.
Pour les jeux, les promenades, les câlins à tous les membres du foyer, DJOLE a beaucoup progressé, et je pense qu'il a réellement gagné sa place auprès de JULES et JAY, malgré les excitations qui conduisent parfois à des relations plus tendues.
Encore merci de lui avoir donné sa chance de connaitre tout ce bonheur, il est sorti à temps de Bella.
Pensées pour ceux restés là bas......

Et DJOLE, c'est bientôt que tu vas pouvoir faire le "foufou" dans la neige.

[Yann]

Merci Candynet de votre gentil message.

Du coup je prends le temps de vous écrire la nouveauté de mardi soir. Ce qui devait arriver est arrivé : Djole est monté sur mes cuisses pour un câlin, ce qui est habituel, mais il y est resté pour dormir, ce qui est une première. Et dormir avec rêve et bien profond encore

Bon...les BDs sont trop loin...pas grave, on peut toujours visionner des trucs sur le web...

[Candynet]

De comme cela c'est devenu comme cela alors

[Yann]

Je vais essayer de trouver les mots pour décrire le jeu de balle avec Djole. On va faire dans le Jules Verne

D'abord la scène générale : je suis avec Djole et Jay dans le jardin (Jules garde le portail, bien sûr). Au lancement du jeu et lors des rebonds, toute la difficulté est de lancer le jouet à corde de Jay sans qu'il voit son ancienne balle devenue celle de Djole (depuis que celui-ci a planqué la sienne) ; puis à lancer la balle de Djole alors que Jay est déjà parti en courant chercher son jouet. Si tout va bien, ils se croisent.

Ensuite je semble jouer principalement avec Jay : d'abord à lui courir après pour saisir la corde (au bout d'un moment, il estime que j'ai fait suffisamment de tours du jardin), puis à faire la bagarre en tirant la corde de mon côté. Pendant ce temps, Djole nous tourne autour en provocation, en faisant des passes plus ou moins proches de moi. J'attire parfois à me toucher du bout des doigts mais rarement. Surtout, il danse littéralement dans tout le jardin avec la balle dans la gueule. Il folâtre, il saute en l'air, il va dans tous les sens.

Je recommence le lancer puis la bagarre avec Jay de multiple fois et il arrive que je parvienne (sans lâcher la corde de Jay, malheur que se serait de le vexer : je l'ai fait une fois...plus jamais! Quel boudeur!) à me saisir de la balle de Djole. Dans ce cas, il est fou d'excitation et je relance la machine par un jet au fond du jardin.

Voilà, cela est le tableau général de Djole le dingue de la balle. Mais il y a quelques adones : ainsi, il essaye régulièrement de la planquer et c'est l'une des occasions où je parviens à m'en saisir ; parfois il vient si près que je ne peux que m'en saisir ; parfois il arrête sa course, toujours proche d'où je suis, pour mordiller sa balle et lorsque je tente de la prendre il la cache sous lui, ce qui nous permet une lutte féroce. Bref, trois variantes qui permettent de relancer le jet de la balle. Il faudrait que je parvienne à le filmer car vraiment c'est alors un chiot.

Petit bonus : ce geste de protéger la balle sous lui pour m'empêcher de la prendre occasionne l'un de nos jeux d'intérieur. Il a deux techniques (j'avais prévenu pour le côté Jules Verne) : soit il place ses pattes et son museau sur la balle ; soit il la place sous son torse et verrouille l'accès en repliant son museau sous son torse. Quand je vous dis que c'est un chenapan...Les bagarres pour lui prendre la balle sont féroces et il ne lâche pas son bien sans honneur. C'est franchement très chouette de constater l'assurance qu'il a acquise.

C'est aussi comme cela que j'ai testé les "risques" pour ma fille quand, inévitablement, elle viendra prendre un de ses jouets. Le risque est d'autant plus nul que l'un de ses passes-temps favori est de donner les jouets aux nez-poilus et que quand elle veut s'emparer d'un jouet (pour mieux le donner), Djole le lâche immédiatement. La balle qu'il défendait contre moi peut ainsi atterrir dans les mains du bébé en 5 secondes. On est peu de chose

[Yann]

Ce soir, lors de la promenade, Djole, le petit bonhomme pas si petit d'ailleurs, a

déféqué sur la rue.

Oui, vous avez bien lu : il a acquis suffisamment de confiance pour s'exprimer en public !

Gloire * à Djole !!!



*Y'a tout de même un point sombre à l'affaire : ce soir ce n'est pas moi qui l'ait promené

[cendre31]

comment va Djole ?  
et les autres toutous ?

[Gaby56]

Yann a été banni du forum ......

[cendre31]

Yann a été banni du forum ......

ah bon ?
bon j'espère que rien de grave ...

[Guibert]

Bonjour
J ai une demande d adoption et je recherche un loulou ou louloute pour une personne qui vit en appartement en ville mais avec 2 parcs à proximité, son logement est au 1er étage avec un chat de 10 ans. La dame recherche un loulou qui soit assez calme et doux. De 2 à 8 ans si le chien est en forme pour sortir et bouger un peu. Pensez-vous que Djole conviendrait ?
Merci d'avance
Ingrid

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